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PAI – Inventaire de personnalité 

Un inventaire clinique qui inspire confiance


Leslie C. Morey, Ph.D. / Traduction et adaptation française: Christiane Routhier, Ph.D. , Collaboration de Manon Houle, Ph.D., et de Marie Chabot, Ph.D., à la révision de la traduction française. Copyright 1990,1991: Psychological Assesment Ressources. Copyright 2014, 2025: Institut de Recherches Psychologiques.

Objectif

Mesurer la personnalité

(psychopathologie)

Langues

Français

Utilisateurs

Psychologue

Psychiatre

Durée

50 - 60 min

Contexte

Expertise psycho-légale

Évaluation psychologique

Sélection du personnel

Administration

Sur la plateforme numérique irptesting.com

PAI — un inventaire clinique qui inspire confiance


Validez la qualité des réponses, dressez un portrait nuancé des symptômes et appuyez vos décisions avec des indices de risque clairs (suicide/violence) et l’estimation d’adhésion au traitement.

Les clients complètent généralement les 344 items en moins d’une heure. Ce test peut être utilisé avec une clientèle ayant un faible niveau de scolarité, le PAI ne nécessitant pas un niveau de lecture supérieur à une 4e année. 


Le PAI fournit des stratégies d’interprétation. Son Manuel professionnel décrit en détail les conditions d’administration et présente une variété de stratégies pour l’interprétation des données cliniques. 

Structure du test 

Le PAI comprend 22 échelles non chevauchantes, regroupées en quatre familles.

1) Échelles de validité


Elles vérifient la qualité du protocole avant toute interprétation :

  • ICN (cohérence des réponses)

  • INF (réponses atypiques)

  • NIM (tendance à se présenter plus mal qu’on est)

  • PIM (tendance à se présenter trop favorablement)

  • Elles indiquent si le profil est interprétable et quelles précautions prendre.

2) Échelles cliniques (11)


Elles décrivent les symptômes et traits principaux :
SOM (plaintes somatiques), ANX (anxiété), ARD (troubles liés à l’anxiété : phobies, obsessionnel, stress traumatique), DEP (dépression), MAN (élévation de l’humeur/activité), PAR (méfiance), SCZ (pensée/perception et retrait social), BOR (caractéristiques limites), ANT (traits antisociaux), ALC (problèmes d’alcool) et DRG (problèmes de drogues).
Des sous-échelles précisent la forme des difficultés (p. ex., composantes cognitives, affectives ou physiologiques).

3) Échelles de considérations de traitement (5)
Elles orientent la sécurité, l’alliance et la planification :
AGG (agressivité), SUI (idéation suicidaire), STR (stresseurs), NON (manque de soutien), RXR (rejet du traitement).

4) Échelles interpersonnelles (2)
DOM (dominance) et WRM (chaleur) décrivent le style relationnel et ses impacts sur la collaboration.

 

Le rapport d’IRP restitue ces échelles en T-scores avec des commentaires cliniques et des indicateurs de risque pour guider vos priorités d’intervention.

Le rapport PAI en détails :

 

En tant qu’éditeur du PAI, IRP propose un rapport clinique complet, clair et immédiatement exploitable en pratique. Dès la première page, le clinicien retrouve les informations d’identification (client, dates, contexte), ainsi qu’un rappel des conditions d’usage professionnel et de l’intégration au jugement clinique global.

 

Cet encadrement situe d’emblée le rapport comme un outil d’aide à la décision, conçu pour accélérer la formulation de cas, jamais pour la remplacer.

Le rapport s’ouvre par la vérification de la validité de la passation. Quatre échelles dédiées (cohérence des réponses, fréquence de réponses atypiques, tendance à se présenter sous un jour négatif ou excessivement positif) balisent la qualité des données. Le rapport précise si le protocole est interprétable, indique les précautions éventuelles (défensivité, dramatisation) et attire l’attention sur les items critiques (p. ex., idéation suicidaire, impulsivité dangereuse, percepts inhabituels) qui exigent un suivi clinique immédiat.

Vient ensuite le profil quantitatif : un aperçu graphique et tabulaire des échelles principales et de leurs sous-échelles, avec des T-scores situés à la fois sur un référentiel général et un référentiel clinique. Cette double ancre aide à apprécier la sévérité et la pertinence clinique des élévations, à repérer la comorbidité probable et à prioriser les besoins. Des indices additionnels (simulation/défensivité, risques, adhésion potentielle au traitement) complètent la lecture en orientant l’évaluation du danger et la planification des soins.

Le cœur du document est une interprétation narrative structurée échelle par échelle. Pour chaque dimension significative, le clinicien reçoit : (1) une interprétation synthèse, (2) un portrait comportemental nuancé, (3) les implications cliniques (risques, différentiel, facteurs d’entretien), et (4) des pistes d’intervention ou d’évaluation complémentaire. Le ton est clinique, précis et directement actionnable.

Parce que la clinique est multidimensionnelle, le rapport propose aussi, lorsqu’ils sont présents, des profils à deux codes (deux élévations majeures concomitantes). Cette lecture intégrée explicite la dynamique sous-jacente, les points de vigilance et les leviers thérapeutiques associés. Si aucun profil pertinent n’émerge, le rapport le mentionne clairement afin d’éviter la sur-interprétation.

Le style interpersonnel est restitué de façon opérationnelle. Il situe la personne sur un axe de dominance et de chaleur relationnelle, et en déduit des impacts concrets pour l’alliance, la psychoéducation et la prévention des ruptures de suivi. Une synthèse de fin de rapport aide à prioriser : “ce qui requiert attention immédiate”, “ce qui mérite exploration ciblée”, “ce qui peut être suivi dans le temps”.

Enfin, le rapport assure une traçabilité totale : tableaux détaillés des scores par échelle et sous-échelle, et, lorsque requis, tableau item-par-item. Cette transparence facilite l’explication au client, la supervision et la continuité des soins entre professionnels.

La différence IRP

  • Qualité éditoriale : traduction/adaptation supervisées, mises à jour continues et cohérence terminologique.

  • Intégration numérique : passation en ligne via IRPTesting, rapport immédiat, archivage sécurisé.

  • Accompagnement : Guide pour l’interprétation.

  • Conformité : accès réservé aux professionnels, respect des cadres éthiques et réglementaires applicables.

le rapport PAI édité par IRP met entre vos mains un dossier complet, structuré et défendable : validité de la passation, profil normé, indices décisionnels, interprétations argumentées, dynamiques à deux codes, style interpersonnel et traçabilité—tout ce qu’il faut pour formuler, prioriser et intervenir avec rigueur.

Informations techniques

La fidélité et la validité du test sont fondées sur les données d’un recensement américain. L'échantillon normatif est constitué de 1 000 adultes vivant dans la communauté, de 1 265 patients dans 69 sites cliniques et de 1 051 collégiens. 

Puisque le PAI a été normé sur les adultes dans une variété de paramètres cliniques et communautaires, les profils peuvent être comparés à des populations normales et cliniques. Les études de fiabilité indiquent que le PAI a un degré élevé de consistance interne entre les échantillons. Les résultats sont stables sur des périodes de 2 à 4 semaines: l'alpha médian et les corrélations test-retest dépassent 0,80 pour les 22 échelles. 

Des études de validité démontrent la validité convergente et discriminante avec plus de 50 autres mesures de psychopathologie. 

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